Textes et documents
choisis pour instruire le public
et ceux qui font métier de l’informer
sur la deuxième campagne
contre le génie génétique
Montpellier
août 1999 — avril 2002

On le sait, le sabotage au CIRAD « de travaux sur des organismes génétiquement modifiés effectués par un « établissement public industriel et commercial  de recherche agronomique d’État » avait marqué le point culminant d’une première campagne d’opposition au génie génétique qui, inaugurée « dans une usine » de Novartis en janvier 1998, allait se perdre, après l’affaire McDonald’s du 12 août 1999, dans les sables mouvants de l’illusionnisme médiatico-citoyen.
Pourtant, dès ce 12 août 1999, un groupe inconnu passait à l’action en Charente-Maritime, bientôt suivi par d’autres en France et en Europe, lançant ainsi une deuxième campagne qui reprenait « nécessairement les hostilités là où la première [avait] dû les laisser : sur le terrain de la recherche d’État » en dépit des « jeteurs de confettis de la fast-thought antimondialiste ».
Ce dossier, réalisé à l’occasion du procès en appel, le 22 novembre 2001, « du crime commis au CIRAD le 5 juin 1999 », ne saurait évidemment se livrer à l’apologie de ces actions directes de sabotage. Il n’en est pas moins aussi scandaleux que la vérité puisqu’il se propose de faire connaître au public les « véritables mobiles », très largement occultés, de ceux qui ont mené cette deuxième campagne, allant jusqu’à détruire de prétendues innovations thérapeutiques, sans attendre les expertises de l’Afssa, la caution d’un Testart, ou les rodomontades archéo-progressistes des « paysans » d’Attac et de l’écologie-de-gouvernement.

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